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Le 5 avril 2019, Hilaria Baldwin a publié un touchant message sur son compte Instagram. Ce dernier accompagnait un selfie où l’on voyait l’épouse d’Alec Baldwin en sous-vêtements, sa main droite posée sur son ventre. «Je suis nauséeuse, fatiguée, mon corps change, écrivait-elle alors. Je dois prétendre que tout va bien, mais ce n’est vraiment pas le cas. Je ne veux plus avoir à faire semblant.» La jeune femme de 35 ans a confié à ses abonnés être en train de vivre l’une des pires périodes de sa vie:

Je veux partager avec vous le fait que je suis très probablement sur le point de faire une fausse couche. Le cœur de l’embryon bat, mais faiblement, et il ne grandit pas beaucoup. Nous attendons, mais c’est dur. Il y a tellement de choses incertaines… Mais les chances que cette grossesse puisse être menée à terme sont très très faibles.

À travers ses mots, Hilaria souhaite briser le tabou qui entoure les fausses couches. Partager cette triste épreuve était ainsi une évidence pour elle, «même si ce n’est pas aussi positif et brillant que le reste des choses que je poste». «Je n’ai absolument pas honte de cette expérience, poursuit-elle. Je souhaite normaliser la fausse couche et éliminer toute stigmatisation. Il y a tellement de secrets liés à ce premier trimestre de grossesse.»

12 semaines d'angoisse

Le 10 avril 2019, les craintes d’Hilaria se sont confirmées: le cœur du fœtus a cessé de battre. Une fois de plus, elle a partagé la nouvelle avec sa communauté, qu’elle remercie pour sa bienveillance et tout l’amour qu’elle lui porte. Il s’agissait de la cinquième grossesse pour la professeur de yoga, déjà mère de 4 enfants (Carmen, Rafael, Leonardo et Romeo). Sur le site de «Glamour», elle explique s’être jurée de partager immédiatement la nouvelle si elle tombait à nouveau enceinte et de ne pas attendre les fameuses 12 semaines: «J’ai réalisé que ces premiers trois mois étaient extrêmement difficiles et effrayants pour de nombreuses femmes.»

Après avoir subi une fausse couche, elle implore Facebook de ne plus lui montrer de publicités relatives à la maternité

«J’aurais de toute façon souffert en subissant une fausse couche, que je le garde pour moi ou que je le partage avec le monde entier, confie-t-elle. Finalement, raconter mon histoire pouvait peut-être apporter un peu de soutien à celles qui traversent la même épreuve.» Hilaria Baldwin rappelle que 10 à 25% des grossesses se terminent par une fausse couche. Et comme elle le souligne, garder les choses pour soi ne convient pas à toutes: certaines ont besoin d’en parler et il faut qu’elles se sentent libres de pouvoir le faire. La preuve: suite à sa publication, des centaines de femmes (et d’hommes!) ont publié leurs témoignages en commentaires.

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