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Sans tabou, Caroline Receveur se confie sur ses premiers mois de grossesse difficiles

Caroline receveur se confie premiers mois grossesse difficiles

Consciente de choquer certaines personnes, Caroline Receveur a préféré être honnête et ne rien cacher de sa souffrance.

© Getty Images

Non, tout n’est pas forcément magique. On ne se sent pas forcément pousser des ailes ou plus heureuse que jamais auparavant. Mais avouer que l’on traverse des instants difficiles lorsque l’on est enceinte (et que l’on porte donc le miracle de la viiiie), ce n’est pas une chose aisée. Pourtant, Caroline Receveur a décidé de ne rien cacher et de parler de toutes les épreuves traversées depuis la grande nouvelle. Un billet de blog, intitulé «Mon premier trimestre de grossesse» qui nous fait, on l’avoue, énormément de bien.

Une période d'euphorie bien trop courte

La blogueuse et son compagnon, le mannequin Hugo Philip, attendent leur premier enfant. Ils ont patienté jusqu’au quatrième mois de grossesse pour annoncer la grande nouvelle à leurs fans. Caroline a immédiatement su qu’elle était enceinte, tant les symptômes étaient flagrants: envie d’uriner en permanence, rêves bizarres, crampes dans le bas-ventre, aphtes persistants… Sur un petit nuage lorsque la nouvelle lui est confirmée, cette période euphorique ne va malheureusement pas durer:

Cinq semaines après, un sentiment de mal-être s’est emparé de moi, mélangeant fatigue, nausée et déprime. Plus les jours passaient, plus mon corps me disait «MERDE» et m’obligeait à mettre ma vie entre parenthèses.

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Pas facile pour cette entrepreneuse hyperactive de devoir ainsi mettre un frein à ses activités tant personnelles que professionnelles… Elle ne le cache pas: à ce moment de sa grossesse, elle broie du noir et se réveille «chaque matin avec la sensation d’avoir pris une cuite monumentale la veille». La future maman se sent vide, ne peut presque rien avaler: «Les pâtes, le pain, le riz et les steaks hachés bien cuits sont devenus mon rituel, sans pour autant prendre un quelconque plaisir à les manger. Ma seule envie était de colmater mon estomac, de stopper mes nausées et cet état vaseux dans lequel je me trouvais jour et nuit.»

La terrible sensation de ne plus être soi-même

Impossible pour la jeune femme de 30 ans d’avaler la moindre vitamine de grossesse sous peine de vomir immédiatement. Très affectée, elle a alors du mal à se focaliser sur des choses positives. «J’avais la sensation que je resterais indéfiniment dans cet état, que plus rien ne serait comme avant, explique-t-elle. C’est cette idée de ne plus jamais redevenir «moi» qui m’angoissait le plus.» Par chance, elle peut compter sur le soutien sans faille de son compagnon pour chasser ses idées noires.

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La solution trouvée? Lâcher-prise, quelque chose a priori d’impensable pour la businesswoman. «N’ayant pas vraiment le choix, j’ai dû pour une fois dans ma vie, réaliser que je n’étais pas en état de gérer quoi que ce soit et qu’il n’y avait pas mort d’homme.» Mais physiquement, rien ne parvenait alors à la soulager… Caroline et Hugo se rendent dans les Vosges, chez les parents de la jeune femme, pour se ressourcer et fêter Noël. C’est alors qu’un nouveau symptôme fait son apparition: l’hypersalivation.

Pour résumer: vous disposez d’un trop plein de salive dans votre bouche en permanence. La solution? La cracher! Me voilà donc à me balader avec un petit bol ou une bouteille en plastique dans laquelle j’évacue mon surplus de salive toutes les 3 minutes du matin au soir, la seule accalmie étant durant mon sommeil.

Par chance, arrivée au 4ème mois de grossesse, les douleurs, angoisses et insomnies se sont calmées. Caroline Receveur est consciente de «choquer» certaines lectrices avec ses propos, elle a elle-même longtemps culpabilisé de «ressentir autant de mal-être». Mais pour elle, il était capital d’en parler. Son but: permettre à d’autres jeunes femmes qui traversent les mêmes épreuves de se sentir moins seules. «Je tenais simplement à partager avec vous un aspect moins glamour de la grossesse, qui touche beaucoup de femmes dans une société où nous devons toujours nous montrer sous notre meilleur jour, être de super women et parfois faker un état de bien-être pour épater la galerie», souligne-t-elle.

Ne jamais se laisser juger

Son dernier conseil? Ne pas hésiter à en parler. Discuter de ses angoisses avec ses proches, son gynécologue, son partenaire et se laisser soutenir par ces personnes de confiance. Partager, c’est ce qui a le plus aidé l’influenceuse à faire face à ce premier trimestre auquel elle n’était pas préparée. Et ne jamais se laisser juger:

Personne ne peut comprendre ce que vous ressentez, ce que j’ai ressenti, à moins de l’avoir vécu.

Merci, Caroline ❤

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